La standardisation, pour qui, demain ?
Il est évident qu’on n’attendra pas un décret ministériel pour fixer le format idéal – et c’est probablement mieux ainsi. Mais une prise de conscience collective, renforcée par la transition numérique accélérée dans le monde du vin (traçabilité, blockchain, intelligence artificielle), rend inévitable l’émergence d’un format ouvert, ou au moins d’une interopérabilité minimale.
Que l’on soit amateur, restaurateur, caviste ou producteur souhaitant fidéliser ses acheteurs B2C, la capacité à dompter ses propres données devient un argument décisif. La standardisation est moins une menace qu’une promesse : celle de caves à vin toujours plus vivantes, communicantes et personnalisées.
À suivre : la naissance d’un collectif, peut-être piloté par l’une des grandes plateformes de gestion, ou mieux, par les utilisateurs eux-mêmes, pour bâtir enfin ce chaînon trop longtemps manquant du numérique œnophile.